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REJETÉ PAR SES FRÈRES

PANNEAU 1 : REJETÉ PAR SES FRÈRES

Joseph est l’un des types de Jésus les plus flagrants de toutes les écritures…

En effet, toute la vie de Joseph semble décrire parfaitement la vie de Jésus. Et comme nous dit Colossiens 2:17 : c’était l’ombre des choses à venir…

Tout le monde, même le plus petit enfant connaît l’histoire de Joseph… Le fils préféré de son père Jacob, fils aîné de Rachel.

Cette faveur (préféré de son père) a suscité la jalousie de ses frères et nous connaissons la suite malheureuse…

Entrons maintenant dans cette lecture typologique avec Jésus.  

N’est-ce pas exactement la même chose qui s’est produite pour Jésus ?

Posons-nous la question : au sens littéral, Jésus avait-il des frères de sang ? 

Oui et on a leur nom : Jacques, Joses, Jude et Simon.

Était-ce par ces frères au sens littéral que Jésus fut rejeté ?

C’est vrai qu’ils ne croyaient pas tellement en lui… (Jean 7:5) « car ses frères non plus ne croyaient pas en lui »

Ils l’ont donc (dans un sens) rejeté, mais tout de même pas au point de le jeter dans un puits ou encore de le vendre !

Ce n’est donc pas sur ce point que nous nous arrêterons …

Alors selon les Écritures, qui sont les frères de Jésus ?

« Et il répondit: Qui est ma mère, ou |[qui sont]| mes frères? Et il posa le regard tout autour sur ceux qui étaient assis autour de lui, il dit: voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère. » (Marc 3:33)

Luc 8:21 dit également :« Ma mère et mes frères ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. »

On parle donc ici de fraternité spirituelle

Les juifs (peuple élu de Dieu) étaient les dépositaires de la parole de Dieu et ils étaient censés écouter et mettre en pratique cette Parole qui est Jésus lui-même ! 

Mais lorsque cette Parole s’est faite chair, ils ne l’ont pas acceptée.

Les juifs, notamment les pharisiens, étaient donc les frères spirituels de Jésus. Et ce sont eux qui l’ont mené à la mort. 

Joseph et Jésus ont tous deux été rejetés par leurs frères.

L’un par ses frères de sang, l’autre par ses frères spirituels.

Pourquoi ce rejet ?

Jésus se proclamait Fils de Dieu donc Fils du Père Céleste.

Tout comme les frères de Joseph, ce qui dérangeait les pharisiens (et ce qui les dérange toujours) c’était cette position honorable vis-à-vis du Père. 

Le fait que Jésus se proclamait issu du Très-haut était pour eux insupportable, car à leur yeux il se déclarait Dieu lui-même…

Le fait que Joseph était le fils préféré et qu’il semblait vouloir dominer ses frères (avec ses prétendus rêves) était insupportable pour eux.

C’est en grande partie pour ce prétexte que l’un a été rejeté en tant que Messie et  trouvé légitime d’être mené à La Croix ; et que l’autre fut jeté dans un puits et vendu pour l’Egypte.

Joseph et Jésus ont tous deux été rejetés par leurs propres frères en raison de leur statut « familial ».

L’un était le fils préféré d’un père terrestre, l’autre le fils bien-aimé d’un Père céleste. Leurs contempteurs ne l’ont pas supporté.

Petite grande digression…

Il est aussi intéressant de découvrir la lecture typologique sur certains événements, certaines situations.

Voyez plutôt…

Sommes-nous surpris que les juifs eux-mêmes aient tué le Sauveur du monde ?

Les Écritures l’avaient annoncé et cela dès le livre d’Exode… 

Lors de la fête annuelle des expiations (communément appelé le yom Kippour, le jour du grand pardon), à qui était réservé le sacrifice du bouc représentant Jésus lui-même ?… Quelle était la seule personne pouvant offrir ce sacrifice dans le lieu Très Saint ?

N’était-ce pas le souverain sacrificateur ? N’était-ce pas Aaron et ensuite ses descendants ? Le chapitre 16 du Lévitique nous rapporte toutes ces lois sur ce jour des expiations…

Cette tâche était exclusivement réservée au souverain sacrificateur qui, une fois l’année, était le seul à pouvoir accéder au lieu très saint

Seul le souverain sacrificateur avait la charge de répandre le sang pour le pardon des péchés du peuple tout entier. Cette tâche lui était destinée…

Vous l’avez compris : Du temps de Jésus, c’est bien le pharisien Caïphe nommé souverain sacrificateur, chef du sanhédrin cette année-là qui a assurément ouvert la voie à l’agneau expiatoire offert pour le péché de l’humanité. 

C’est ce dernier souverain sacrificateur terrestre qui prononça ces mêmes mots : « Et l’un d’eux nommé Caïphe, qui était le grand prêtre cette année-là, leur dit: Vous ne savez rien du tout, Ni ne considérez qu’il est de notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas ». (Jean 11:49-50)

Le texte ajoute : « Or il ne dit pas cela de lui-même; mais étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation; Et non seulement pour la nation, mais aussi qu’il devait rassembler en un, les enfants de Dieu qui étaient dispersés. Depuis ce jour-là donc ils tinrent conseil ensemble afin de le mettre à mort. » (Jean 11:51-53)

Cela n’était-il pas l’ombre des choses à venir ?

Alors bien sûr, cela ne justifie en aucun cas l’erreur de Caïphe

Toutefois, le prophète Esaïe prédisait déjà des siècles plus tôt que le cœur de ce peuple serait rendu insensible, que leurs oreilles seraient endurcies et que leur bouche et leur yeux seraient bouchés, afin qu’ils soient rendus aveugles, sourds et dépourvus d’entendement… 

À Dieu seul le jugement…

Mais nul ne peut nier que cette prophétie s’est réalisée littéralement : l’agneau de Dieu a été sacrifié dans les règles du Lévitique. 

« Et une voix vint du ciel, disant: Tu es mon Fils bien-aimé, en qui je prends mon bon plaisir. » (Marc 1:11 KJF)

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

La louange inconditionnelle

 

LA LOUANGE : EST-CE UN DEVOIR

POUR L’HOMME ?

En tant que chrétien, nous n’avons généralement aucune difficulté à louer notre Créateur. Oui, que ce soit en privé ou lors de rassemblements communautaires, nous aimons dire à Dieu combien Il est digne de louange et combien nous L’aimons !

Pour autant, il arrive parfois que nos soucis personnels prennent le pas sur notre désir de louer Dieu. De même, il arrive aussi que, lorsque nous sommes a priori dans l’humeur adéquate, des éléments extérieurs tels que des chants proposés ne correspondant pas à nos styles musicaux ou une équipe de chantres pas assez (ou alors trop) entrainante, freinent notre envie de glorifier notre Père.

Résultat : nos bouches restent closes.

Mais si nous y réfléchissons un peu, est-ce ainsi que nous devrions envisager les choses ? Ne devons-nous louer Dieu que lorsque nous estimons que toutes les conditions sont totalement réunies ?

  • La louange, un privilège à ne pas négliger

Nous avons parfois tendance à l’oublier, mais le but premier de l’Homme, sa raison de vivre, c’est de louer l’Eternel. En effet, l’Homme a été créé, en premier lieu, dans le but de rendre gloire à Son Créateur.

Louer Dieu n’est pas un simple élan du coeur qu’on accorde à Dieu – comme un privilège – de temps à autre, non ! La louange est un devoir qui incombe à chacun. (1 Chroniques 16, Psaumes 105, 106, 113, 117, 146)

Que nous soyons triste, heureux, dans l’abondance, la pauvreté ou même si nous nous trouvons dans un temps de louange et d’adoration qui ne nous satisfait pas, un programme qui ne nous comble pas NOUS en tant qu’Homme, nous devons tout de même continuer de chanter à haute voix les mérites de notre Père. En fait, l’Homme doit apprendre à louer Dieu de manière inconditionnelle et se dire : “peu importe ce qui se passe autour de moi, je loue mon Dieu !”

Pourquoi ?

Tout simplement parce que notre objectif est de plaire à Dieu et de Lui exprimer notre reconnaissance, plutôt que d’assouvir le plaisir de nos sens en ne chantant que lorsque le temps nous convient.

En clair, lorsque nous sommes touchés par des chants, des paroles, des voix, une mélodie etc et que notre coeur ressent le besoin de chanter les louanges du Seigneur, nous devons le faire sans tarder. Mais lorsque ce qui se passe devant nous ne nous enchante guère, lorsque notre notre “moi” n’a pas envie d’adorer et de rendre gloire à Dieu, car des éléments parasites nous ont perturbés, nous devons le faire d’autant plus !

Si l’Homme se décidait à sortir de sa zone de confort et à considérer que, chaque fois qu’il s’abstient de louer Dieu pour X raisons personnelles ou extérieures, il permet à l’ennemi de remporter une bataille, il aurait tôt fait de se remettre rapidement en question et de louer l’Eternel en tout temps ! Et la question ici n’est pas de savoir combien de fois avons-nous agi ainsi jusqu’à présent, mais plutôt que ferons-nous à partir d’aujourd’hui ?

  • Le rôle des chantres

Il est important également pour les personnes oeuvrant dans le ministère de la louange de comprendre que le principe reste le même pour nous aussi. Nous avons souvent tendance à choisir des chants qui nous plaisent et que nous aimons chanter, sans nous préoccuper de la volonté divine.

Or, avant de préparer tout programme, notre réflexe devrait être de prendre un temps particulier avec Dieu pour Lui demander : “Seigneur, quels chants devons-nous T’offrir aujourd’hui ?” Et c’est l’Eternel Lui-même qui mettra dans nos coeurs les chants adéquats. (1 Chroniques 29:13-14)

Un chant peut être parfaitement adapté un jour et complètement inapproprié le lendemain. Pourtant, il s’agira du même chant, interprété de la même façon et dans le même type de programme. Mais dans un cas, Dieu y aura déposé Son sceau et dans l’autre, on ne l’aura même pas consulté…

Nous devons donc faire attention à ne pas nous laisser “emporter” par nos préférences personnelles et rechercher constamment l’approbation de Dieu, car nous ne le dirons pas assez : c’est avant tout pour Lui que nous faisons cela.

  • La louange, une source inépuisable de bénédictions

Comme nous avons pu le voir dans un précédent article, la louange est également une arme, un rempart contre l’ennemi. En effet, plus nous louons Dieu (et dirigeons toute notre attention sur Lui), plus nous éloignons l’ennemi de nos âmes. (Jacques 4:7) Plus nous décidons d’écouter et de suivre le Christ, plus nous recevons des bénédictions en abondance. Et cela peut se traduire de bien des façons, la plus agréable et la plus douce étant la paix de Dieu demeurant en tout temps dans notre coeur…

Oui, louer Dieu nous aide à sortir de notre égocentrisme et cela, en vérité, est également une grande bénédiction. Pris par la spirale de nos vies, nous sommes bien trop centrés sur nos besoins propres. Or, lorsque nous nous mettons à louer Dieu et à Lui ouvrir nos coeurs, nous avons naturellement tendance à être plus ouvert envers notre prochain. Notre coeur est souvent attendri par ses besoins et nous avons soudainement envie de faire du bien autour de nous. N’est-ce pas une bénédiction magnifique pour nous et pour ceux qui nous entourent ?

Et n’oublions pas, lorsque nous cherchons à suivre les plans de Dieu, Il ne manque pas de nous bénir d’autant plus ! (Matthieu 6:33)

Il y a une autre bénédiction merveilleuse qui suit la louange inconditionnelle : louer Dieu change notre état d’esprit ! Combien de témoignages n’avons-nous déjà entendu d’une personne qui se sentait terriblement mal en arrivant dans un programme de louange et qui a fait le choix de laisser derrière elle ses soucis pour se préoccuper uniquement de la louange qu’elle souhaitait rendre à son Sauveur. Résultat : elle en est ressortie vivifiée et totalement apaisée !

Cela n’est pas l’oeuvre d’un musicien ayant fait des prouesses ou d’un conducteur de louange à la voix angélique, non ! Tout cela n’a été possible que parce que cette personne a ouvert son coeur à Dieu. Elle était, à cet instant précis, prête à recevoir la bénédiction divine demandée, à savoir le repos et l’apaisement pour son coeur troublé.

  • Le mot de la fin…
Dieu nous demande de Le louer en toutes circonstances. Qu’elles soient favorables ou non, notre seul devoir est de rendre à l’Eternel la louange qui lui est due.
 
Et vous l’aurez compris, nous avons fait un focus dans cet article sur la louange chantée, puisqu’il s’agit du coeur de notre association, mais il est évident qu’il existe bien d’autres façons de louer l’Eternel.
 
En tout état de cause, rien ne doit influencer l’expression de notre louange ; elle ne doit aucunement être conditionnée par les circonstances de la vie ou par nos émotions.
 
Prenons exemple sur la nature qui rend constamment gloire à Dieu et que ce soit dans notre louange, dans nos agissements envers notre prochain ou encore dans nos desseins, faisons honneur à notre Père !

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.